Chaï Vert
La recette de ce chaï vert est une composition fraîche et épicée provenant d’une longue tradition indienne. Un mélange à la saveur parfumé et exotique sans pareil.
Poids : 100g
Composition du Chaï Vert : thé vert parfumé à l’arôme naturel d’épices (79%), gingembre, cannelle, graines de cardamome, poivre, clous de girofle.
Temps d’infusion : 3-4 minutes. 5 minutes, si vous souhaitez le faire infuser dans le lait, suivant la méthode traditionnelle.
Dosage du chaï vert : 1/2 cuillère à café par tasse.
Température d’infusion du thé Chaï Vert : 70-80°C
Récolte manuelle
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Comment est récolté le thé vert ?
Le thé vert est un thé dont l’oxydation n’est que très légère, cela lui permet de mieux conserver ses propriétés et d’être meilleur pour la santé.
Alors qu’en Occident on consomme majoritairement du thé noir, le thé vert est nettement plus populaire au Japon et en Chine pour des raisons autant culturelles que thérapeutiques. Néanmoins aujourd’hui cette tendance tend à s’équilibrer avec une consommation en progression. De plus le thé vert est moins riche en théine/caféine que le thé noir. Vous pouvez donc le consommer toute la journée ainsi que durant un repas.
Notre thé vert parfumé est naturellement aromatisé avec des fruits, des fleurs, des épices ou des huiles essentielles alimentaires. Nous nous interdisons formellement de travailler avec des producteurs qui emploient des parfums ou arômes de synthèse.
Nous proposons également des thés parfumés avec nos propres recettes Maison, c’est pourquoi nous avons un large éventail de parfums allant du plus classique au plus étonnant.
Comment est fabriqué le thé Chaï Vert ?
Tout d’abord on récolte le thé vert exclusivement à la main, que l’on laisse reposer et sécher par la suite (ce temps est extrêmement variant d’une plantation à une autre).
La dernière étape est le séchage par chauffage des feuilles. On cherche à produire un choc thermique afin de stopper le processus d’oxydation de la feuille de thé, car plus le thé est oxydé plus il est fort.
Cette technique se décline en deux méthodes :
- en Chine, on utilise de grandes bassines de cuivre (des Wok) que l’on place au-dessus d’un feu doux. On parle de torréfaction. Cette technique qui s’avère quelque peu destructive envers les vertus et les propriétés pour la santé du thé a pour avantage de nettement développer le goût et les propriétés organoleptique du thé.
- au Japon, on passe les feuilles de thé vert au travers de jets de vapeur. On parle alors d’étuvage. Cette méthode qui développe beaucoup moins le goût que la manière chinoise a pour avantage de protéger tous les bienfaits du thé vert. Elle produit des thés plus subtils et délicats. On réserve généralement cette technique pour le thé nature et d’origine.
Note : à La Maison des Arômes tous nos thés verts parfumés sont élaborés sur une base de sencha. Cela signifie que les feuilles sélectionnées sont toujours les plus « fraîches » et correspondent à celles situées sur la sommité de l’arbre. Nous n’utilisons pas de bancha pour nos thés parfumés. Ce choix est dicté par le simple fait que le sencha, bien que plus doux, possède moins d’amertume et une capacité organoleptique (gustative) bien supérieur au bancha.
On distingue généralement les thés verts de Chine de ceux du Japon (qui lui ne produit que du thé vert). Cette classification est historique et tend à s’effacer pour certains cas. Aujourd’hui par exemple, un sencha peut aussi bien provenir de Chine que du Japon.
Les thés verts de Chine :
- le Chun Mee, est un beau thé vert avec de petites feuilles pour un excellent thé de détente. En mandarin Chun Mee signifie « sourcil précieux », à cause de sa ressemblance avec la forme classique des sourcils des femmes chinoises. Il est produit un peu partout, mais surtout dans le Hunan.
- le Gunpowder, est un classique absolu. C’est le thé vert le plus consommé au monde. Son nom de Gunpowder (poudre à canon en français) provient de sa forme caractéristique semblable aux balles de poudre de jadis. Cet aspect particulier est dû à la technique de séchage des feuilles. Il est produit dans la province de l’Anhui et dans celle du Zhejiang. On peut le consommer nature, mais il entre surtout comme ingrédient de base du thé à la menthe comme dans Le touareg.
- le Lon Jing, est produit de la province du Zhejiang. Le Long Jing est sans doute le plus connu des thés verts chinois de qualité. Son infusion a des saveurs très fruitées.
- le Lung Ching, ou puits du dragon est un thé vert très aromatique qui donne une infusion fruitée au parfum intense et long en bouche. La forme caractéristique des feuilles du « Puits du Dragon » est obtenue par chauffage dans le but de stopper la fermentation.
- le Pi Lo Chun, ou spirale de jade du printemps provient de la province de Jiangsu
Les thés verts du Japon :
- le sencha, est le thé vert le plus produit au Japon. Celui-ci possède un parfum végétal particulièrement développé.
- le bancha, ou « thé ordinaire » en japonais est à base de feuilles de la quatrième récolte (d’été et d’automne). Quoique ne manquant pas de caractère, sa saveur est moins délicate qu’un sencha. Il est aussi moins riche en vitamines mais est le plus riche en antioxydants.
- le genmaicha, est un mélange de bancha et de grains de riz grillés (genmai).
- le gyokuro, est considéré comme un des meilleurs thés japonais. On l’obtient en recouvrant les théiers de bâches en paille les deux ou trois semaines précédant la première cueillette. En « ombrant » ainsi les plants, on augmente la teneur en chlorophylle des feuilles, conférant à la boisson une saveur d’algues typique et très douce.
- le kukicha, est un mélange de feuilles ainsi que de tiges de feuilles (kuki).
- le matcha, n’est pas réellement un thé puisqu’il s’agit d’une poudre de thé vert très fine. Il est essentiellement produit au Japon, dans la région de Aichi. Le matcha n’infuse pas mais doit être battu dans de l’eau chaude avec un fouet pour créer une émulsion. Le matcha s’est popularisé en Europe pour son usage dans la pâtisserie.