Tarry Souchong
Ce thé, fumé au-dessus d’un foyer de racines de pins de Chine, lui confère un caractère délicat tout particulier. Il accompagne agréablement les plats salés, épicés ou encore un saumon fumé.
Poids : 100g
Des feuilles de taille moyenne d’un noir de jais.
Infusion d’un brun léger, fumée et épicée.
Nous recommandons le Tarry Souchong pour une consommation durant la journée ou pour accompagner un plat épicé.
Temps d’infusion : 2-4 minutes.
Dosage : 1 cuillère à café pleine par tasse.
Température d’infusion : 96-98°C
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Peut-être le premier thé noir au monde, le meilleur provenant des collines du nord du Fujian, en Chine. C’est un thé à grandes feuilles unique qui se distingue par son arôme et son goût de fumée. Ce goût est acquis par séchage sur des feux de bois de pin.
La légende sur l’origine du Souchong est que le processus de fumage a été découvert par accident. Une armée aurait campé dans une usine à thé pleine de feuilles sèches qu’il a fallu déplacer pour accueillir les soldats. Quand les soldats sont partis, les feuilles ont dû être séchées rapidement. Les ouvriers ont allumé des feux de pin pour accélérer le séchage. Le thé est arrivé sur le marché à temps et une nouvelle saveur a été créée.
La région de production initiale de Souchong est le village de Tongmu situé dans le canton de Xingcun, ville de Wuyishan, dans la province du Fujian. Les jardins de thé du village de Tongmu sont disséminés autour de la montagne Wuyi, une réserve naturelle. La forêt primaire y produit une grande quantité de défoliation qui devient un engrais idéal pour les théiers. La forêt, combinée à d’énormes différences de température et à des précipitations suffisantes, crée un environnement climatique et géographique distinct pour la production de Souchong.
En règle générale, plus les feuilles de thé cueillies sont hautes, meilleure est la qualité du thé fini. À Tongmu, Guadun, Mali et Guangdong font partie de plusieurs régions célèbres réputées produire un Souchong de qualité supérieure.
En raison de la superficie élevée et de la basse température, les seuls cultivars qui survivent dans des conditions extrêmes sont les Wuyi caicha (菜 茶).
La première chasse arrive assez tard à cause de la température relativement basse à Tongmu. La saison de cueillette commence vers la deuxième semaine de mai. Les premiers bourgeons adultes et pleinement développés sont appelés Zhu-ya (芽, qui signifie feuilles fraîches sans bourgeons), qui signalent le début de la récolte. Contrairement à l’autre thé noir chinois, qui contient 1 bourgeon et 1 à 3 feuilles et qui est apprécié pour sa grande quantité de bourgeons. Lapsang Souchong est produit avec deux ou trois premières feuilles beaucoup plus mûres.
En 1604, les Hollandais ont commencé à importer du Souchong à l’ouest. À cette époque, il était considéré comme un médicament précieux et vendu en pharmacie. Les Hollandais ont dominé le commerce du Souchong jusqu’en 1669, lorsque les Anglais l’ont importé à une échelle commerciale. Au moment où la Compagnie anglaise des Indes orientales a commencé à commercialiser le thé, le Souchong était bien établi auprès des tribunaux anglais, où il n’était plus apprécié pour ses bienfaits médicinaux, mais était bu comme une boisson tonifiante.
Selon des documents historiques, c’est la princesse Catherine qui, en 1662, apporta le thé Souchong en Angleterre. Elle était portugaise et était mariée au prince Charles. Sa passion pour le Souchong a contribué à promouvoir le thé en Angleterre. Le Souchong a été traité comme une boisson de luxe en Angleterre, en France, aux Pays-Bas et aux Pays-Bas. En Angleterre même, le thé Souchong est reconnu en tant que représentant du thé chinois et était utilisé pour servir la famille royale d’Angleterre. Il était donc connu sous le nom de thé noir royal en Angleterre.
On dit que le nom de Lapsang Souchong vient du Mont Wuyi. En fait, la plupart des experts en thé pensaient que le Souchong provenait du thé oolong. Son nom a été enregistré dès l’année 1734 lorsque le nom Souchong ou Xiao-zhong était considéré comme le meilleur théier de qualité cultivé dans la région rocheuse de la montagne Wuyi, utilisé pour la production de thé oolong.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
– 400 g de saumon frais
– 50 g de thé noir (Tarry Souchong, un thé noir naturellement fumé)
– Fleur de sel
– Poivre blanc du Penja
– Huile d’olive
Ustensiles de cuisine :
– 1 casserole en fonte
– 1 marguerite utilisée normalement pour des cuissons vapeur
– 1 pinceau de cuisine
– du papier cellophane pour la variante
La recette :
Commencez par trancher votre saumon en lanières d’une épaisseur d’environ 7mm, puis disposez le sur le fond de la marguerite. Badigeonnez ensuite vos lanières de saumon d’une fine pellicule d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau.
Dans le fond de la casserole, placez le thé sur lequel vous versez l’eau frémissante.
Couvrir la cocotte et laisser fumer pendant 5 minutes (environ) en chauffant à feu moyen. Cette technique va permettre de cuire le saumon à la vapeur tout en l’imprégnant du délicat fumé du thé.
Retirez ensuite le saumon de la marguerite, puis laissez refroidir. Parsemez ensuite les tranches de saumon de fleur de sel et de poivre du Penja.
Accompagner d’une sauce à base de yaourt, d’aneth et de concombre. Et servir sur de petit blinis.
La variante :
Pour fumer votre saumon sans le faire cuire, vous pouvez également l’emballer dans du cellophane avec du thé noir Tarry Souchong et le laisser au réfrigérateur pendant une nuit.
Conseils de dégustation :
Le saumon s’accompagne à merveille d’un Scotch ou d’un Whisky fumé et finement iodé.
Le Tarry Souchong est le roi du brunch ! Il accommode avec brio un magret de canard, du saumon ou du bacon.